Travaux en cours
mis à jour le 8/03/04

-Quelques résultats de l'expérience strasbourgeoise d'auto-partage, Auto'trement.
Les premiers résultats de l'investigation menée sur l'expérience strasbourgeoise Auto'trement tendent à montrer que l'auto-partage ne diminue pas la mobilité en général, mais la modifie en diminuant l'utilisation de la voiture.

Deux tendances sont à observer :
• D'une part, les primo adhérents sont fortement motivés par l'aspect associatif et les valeurs environnementales de l'auto-partage. Ensuite, une seconde vague d'adhérents vient à l'auto-partage pour le service rendu uniquement. Il s'agit alors de clients avec toutes les exigences que cela suppose.
• D'autre part, ce sont les non-propriétaires de voiture qui sont intéressés par Auto'trement, puis des usagers qui renoncent à la possession d'une voiture pour faire appel à la voiture partagée. On assiste à une diminution de la mobilité en voiture chez les anciens propriétaires de voiture car chaque déplacement fait l'objet d'un arbitrage quant au mode qui sera utilisé.

L'auto-partage semble également contribuer, et même dans certains cas provoquer le changement de comportement modal en faveur des modes alternatifs à la voiture particulière. De plus, il permet une sensibilisation aux problèmes de déplacement et induit une plus grande rationalité de ceux-ci. L'auto-partage contribue à diminuer l'utilisation de la voiture en offrant à ses adhérents la possibilité de découvrir d'autres moyens de transport que la voiture, sachant toutefois que l'auto-partage constitue pour eux une solution d'appoint, de recours puisqu'ils ont toujours accès à une voiture. L'auto-partage participe donc en ce sens à la multimodalité.
On peut postuler que l'auto-partage contribue à une véritable évolution des mentalités quant à la mobilité, en général, et celle automobile, en particulier.

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Sébastien Noguès